Vi gor to ze bistrot

L'autre jour, ma colocataire a acheté dans une brocante un bar pour la modique somme de huit croquettes qu'elle a installé dans la "pièce de vie". De fait j'ai encore montré mes capacités d'adaptation car comme vous pouvez le voir, le voici parfaitement intégré dans ma salle de jeu !

Qu'ils rouspétassent !

...m'eut étonnée !!!
Il faut dire que depuis je veille à ce que le feu ne s'éteigne pas quand ils rentrent à la maison.
Mais il s'agit là d'une autre rouspétade en perspective : le matin j'ai faim et je n'ai plus sommeil. Alors je me lève. Au petit-déjeuner je mange de la pâtée mais il n'est pas question de manger ce qui pourrait rester de la veille au soir (d'ailleurs il ne reste presque rien, pas de quoi faire bombance). Je vais donc réveiller mes colocataires ou plutôt ma colocataire car avec mon colocataire je me fais envoyer promener, balader, cuire un œuf (j'aime pas ça), valdinguer, etc.
Elle au moins elle se lève après quelques protestations mais : pas de discussion, exécution ! D'ailleurs elle en profite pour déjeuner avec moi (pas de la pâtée... manquerait plus que ça !).
Ensuite elle retourne se coucher (il faut dire qu'il est quatre heure du mat) et moi de même.
Bref je ne fais rien de mal, et on voudrait me rouspéter ? Mais bon ils n'oseront jamais, il y a ma célèbre aïeulle, Bastet, qui veille au grain !

Rouspétade

Ni plus ni moins... Et devinez pourquoi ! Hier soir mes colocataires sont partis pendant deux heures et il y avait du feu dans la cheminée, mais à leur retour plus rien. Et voilà mon colocataire qui rouspète car je n'avais pas mis de bois dans le feu, non mais je vous jure !!!

Miroir, mon beau miroir

Suis-je la plus belle ?


OUI !

C'est du moins ce que pensent mes colocataires.

Salle de jeu

En théorie, mais en théorie seulement, cette grande pièce est un salon ou "salle de vie". De fait, je suis en train d'imprimer la marque de mes coussinets dans cette pièce qui devient une véritable salle de jeu.

Déjà vous avez pu voir ma cabane au Canada qui en théorie doit finir dans l'entrée. Voyez ce que j'en ai fait : rien à voir avec sa destination première !

Deuxième image : cette caisse de bois se trouvait dans le grenier, remplie de vieux carrelages pourris. Une fois cette caisse vidée, je me suis installée dedans, histoire de montrer que cette caisse était désormais mienne. C'est ce qu'on appelle le droit de préemption. Mon colocataire l'a donc nettoyé et traité, puis elle a passé l'été dehors afin de ne plus sentir le produit. Ma colocatrice y a installé ma couverture orange et me voilà avec tout le confort.

Enfin me voilà sur mon coussin devant une bonne flambée. Il faut dire qu'après leur avoir montré qu'il était temps de se mettre au bricolage, ils ont isolé et depuis il fait bon dans ma salle de jeu.

Ma cabane au Canada

N'est-ce pas merveilleux ? Ce n'est pas qu'il fasse froid dans la maison, mais cela m'assure un peu d'intimité supplémentaire. Je peux être là sans qu'on me voit. Je suis le chat invisible !